Relier le navire au quai
Amarrage de l'Oscar Wilde, Cherbourg
L’amarrage a pour but d'immobiliser un navire le long du quai. Les
aussiêres sont envoyées à terre par l'équipage puis capelées aux bollards par les lamaneurs.
Amarres capelées sur le bollard - dessin de Juliette Leveugle
Chaque amarre possêde un nom, selon sa disposition par rapport au quai et au navire.
Dessin de Juliette Leveugle - amarrage d'un cargo et de remorqueurs dans l'écluse de Ouistreham
Dans le port-canal de Caen-Ouistreham, l’amarrage est souvent constitué de gardes et d’amarres de bout *.
* prononcer « boute »
Les
aussiêres sont trop lourdes pour être envoyées directement aux lamaneurs. Aussi, à bord du navire, les matelots amarrent l'aussière à la touline.
Dessin de Juliette Leveugle - touline
Une certaine expérience s’avêre nécessaire pour parvenir à envoyer cette touline avec précision.
Renvoi de touline à l'équipage du Laga, quai de Blainville, Caen-Ouistreham
Une fois amarrée à l’aussiêre, les matelots du bord la font passer dans le chaumard - ouverture dans la
lisse du navire - puis la lancent à quai, visant le lamaneur sur le quai qui la récupêre et en tirant sur le bout fait venir à lui l’aussiêre. Il peut alors passer l’œil de l’aussiêre autour du bollard ; cette opération s’appelle capeler.
Amarrage de l'Oscar Wilde, Cherbourg